Nouvelle dispute ! “Spiritualité et Coaching : Pour une conception laïque et agnostique de la spiritualité”
EMCC Commission Recherche et Développement
La spiritualité occupe une place à la fois centrale, controversée et paradoxale dans les processus d’accompagnement. Les praticiens des métiers de l’accompagnement semblent être dans une relation d’attirance/répulsion à l’égard de la question de la spiritualité. Comme si la prise en compte de la question de la spiritualité était à la fois une évidence incontournable et en même temps elle les entraine sur un terrain encore peu balisé par les formations et la déontologie de ces métiers.
Une nouvelle dispute est organisée le 14 septembre de 18h30 à 20h00. Elle est animée par Denis BISMUTH ; Superviseur animateur de la commission recherche de l’EMCC. En co-animation avec Pierre Moniz-Barreto.
La spiritualité occupe une place à la fois centrale, controversée et paradoxale dans les processus d’accompagnement.
Les praticiens des métiers de l’accompagnement semblent être dans une relation d’attirance/répulsion à l’égard de la question de la spiritualité. Comme si la prise en compte de la question de la spiritualité était à la fois une évidence incontournable et en même temps elle entraine ces professionnels sur un terrain encore peu balisé par les formations et la déontologie des métiers de l’accompagnement.
L’intention de cette dispute est de poser les éléments d’une réflexion qui peut se poursuivre dans le cadre de la commission recherche :
- Qu’est-ce que la spiritualité ?
Pendant longtemps le religieux a préempté la légitimité à parler de spiritualité, comme la psychanalyse a préempté la légitimité à parler d’introspection. Ce qui a longtemps condamné toutes les pratiques d’accompagnement à relever soit du pré carré de la religion soit de celui de la maladie ou du soin.
- L’émergence et la banalisation des pratiques d’accompagnement laissent peut-être augurer la possibilité de débarrasser la spiritualité de son ancrage religieux et l’introspection de sa référence exclusive au soin… En accord avec l’esprit de Lacan, pourrait-on dire que le travail spirituel sur soi a une fonction de grandissement plus que de soin ?
- Peut-on avoir une définition agnostique de la spiritualité ?
- Comment trouver la place d’une spiritualité agnostique ?
- De quoi parle-t-on quand on parle d’esprit ?
- Quelle différence entre les apports de connaissances de la formation et l’accompagnement source de grandissement de l’esprit ?
- Quelle dimension spirituelle est présente implicitement dans le coaching et la supervision ? Comment la prendre en compte ? Peut-on contractualiser un accompagnement en tenant compte de cette dimension ?
- N’y a-t-il pas derrière le discours magico mystique sur la spiritualité des réalités impensées qu’il serait nécessaire de formaliser ?
- De la même manière que la question des états modifiés de conscience fait l’objet d’une réflexion dans le cadre de la commission recherche, n’y a-t-il pas une réflexion à conduire sur la question de la spiritualité ?
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Pour étayer cette réflexion nous aurons le plaisir d’accueillir un expert en ce domaine : Pierre Moniz-Barreto diplômé d’études supérieures de commerce (ISG), de philosophie et de théologie appliquée (Facultés Jésuites de Paris et Bruxelles). Il dirige L’Académie des Intelligences Humaines, qu’il a cofondé en 2019, où il déploie une expertise en Intelligence Spirituelle. Il est l’auteur de Slow Power (Mardaga 2021), de Slow Business (Eyrolles 2015), et l’un des co-auteurs du collectif Le Leadership spirituel en pratiques (EMS 2021). Il est membre actif de l’association Spiritualité au Travail et Management. |
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Cette dispute marquera un point de départ pour un groupe de réflexion sur ce sujet dans le cadre de la commission recherche.
La Commission Recherche et Développement espère vous y voir nombreux !
Pour vous inscrire, cliquez ici
Date : 14/09/2022
Heure : 18h30 à 20h
Lieu : ZOOM